Laboratoire de capacité collaborative
Le Carbon Institute a organisé un pré-lancement d'un réseau de réseaux à la COP25 le 5 décembre 2019 au Pavillon indonésien avec des collègues de FCAMC, CCROM-SEAP, RIFFEAC, RECOFTC, USP, Scripps Institution of Oceanography, la CCNUCC et le GIEC .
Alors que la communauté mondiale augmente son ambition sur des solutions basées sur la nature pour le changement climatique, il est clairement nécessaire d'améliorer les systèmes nationaux, les centres de formation, les ressources financières disponibles et la main-d'œuvre technique dans de nombreux pays non visés à l'annexe I. En convoquant un réseau de réseaux des centres régionaux de formation en sciences des écosystèmes, le Laboratoire de capacité collaborative (CCL) former le formateur programme pilote dans six pays dans 42 nouveaux pays. Le CCL le fera en travaillant en partenariat avec le RIFFEAC (Réseau des Institutions de Formation Forestière et Environnementale de l'Afrique Centrale) en Afrique Centrale, le CATIE (el Centro Agronómico Tropical de Investigación y Enseñanza) en Amérique latine, le RECOFTC (le Centre pour People and Forests) en Asie du Sud-Est, et USP (Université du Pacifique Sud). Ces quatre organisations ont d'excellents antécédents de réussite et d'engagement dans les pays.
Une proposition ambitieuse, mesurable et réalisable pour former 400 dirigeants aux lignes directrices du GIEC, au livre de règles de l'Accord de Paris et aux solutions basées sur la nature au changement climatique d'ici 2024
Je tiens à féliciter les organisateurs pour un pré-lancement très réussi du Collaborative Capacity Lab. … Les inventaires nationaux de gaz à effet de serre sont essentiels pour fournir une base de confiance mutuelle entre les pays pour une mise en œuvre réussie de la CCNUCC et de l'Accord de Paris. - Kiyoto Tanabé, Coprésident du groupe de travail sur les inventaires nationaux de gaz à effet de serre, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC)
Le CCL formera 400 nouveaux dirigeants d'ici 2024 grâce à quatre nouveaux certificats régionaux en solutions avancées basées sur la nature (CANBS). Le CCL encadrera 24 professeurs (6 dans chaque région) pour concevoir les programmes régionaux du CANBS accrédités selon les normes internationales. Les diplômés du CANBS seront formés pour concevoir, mettre en œuvre et surveiller des solutions climatiques basées sur la nature et aider leurs pays à répondre aux exigences du Cadre de transparence amélioré (ETF) de l'Accord de Paris. Parmi les 400 diplômés du CANBS, le partenariat encadrera 160 nouveaux accrédités CCNUCC experts des lignes directrices du GIEC AFOLU sur les gaz à effet de serre et des examens de la CCNUCC ETF
En réunissant un conseil d'administration inclusif, participatif et transparent, le CCL veillera à ce que les programmes et les stratégies soient adaptés aux circonstances régionales et nationales, s'appuient sur les forces et les programmes existants et, surtout, soient durables. L'expertise technique et la capacité institutionnelle produites par le CCL aideront 42 pays membres des quatre institutions à mettre en œuvre des solutions basées sur la nature pour aider à atteindre leurs objectifs NDC, tout en favorisant une croissance économique durable et en protégeant les droits des communautés aux services écosystémiques.
Chacun des quatre programmes du CANBS:
- Encadrer six professeurs dans l'enseignement de solutions avancées basées sur la nature, renforçant les compétences pédagogiques existantes dans chaque région.
- Former 100 dirigeants régionaux à concevoir, financer, mettre en œuvre et surveiller des solutions climatiques terrestres et marines basées sur la nature.
- Nommer et encadrer 40 examinateurs experts de la CCNUCC parmi les 100 diplômés.
- Approfondir les solutions basées sur la nature (NBS) dans les contributions déterminées au niveau national grâce à la collaboration avec d'autres initiatives NBS en cours.
- Intégrer des spécialistes de la gestion du carbone aux niveaux régional, national et local du gouvernement, du secteur privé, de la société civile et du monde universitaire.
Détails de la proposition
Le partenariat proposé vise à lever 10 millions de dollars de nouveaux financements pour soutenir les quatre nouvelles usines de renforcement des capacités du CANBS. 90% de tous les fonds soutiendront directement les quatre programmes régionaux du CANBS et compléteront leurs programmes existants de renforcement des capacités. En plus de lancer les quatre programmes du CANBS, le CCA amassera 2.5 millions de dollars pour trois types de subventions: 1) bourses d'études CANBS, 2) bourses aux professeurs et 3) financement de l'innovation des solutions basées sur la nature pour les diplômés.
Plan de travail
Le CCA travaillera dans le cadre d'un plan de travail élaboré conjointement, susceptible d'inclure:
- Un représentant conseil d'administration superviser la mise en œuvre, les finances, les bourses et une équipe de gestion de projet représentative à l'échelle mondiale;
- Un universitaire et un gouvernement Comité consultatif, pour superviser les programmes universitaires, le mentorat des professeurs, l'accréditation et le soutien du gouvernement;
- Études de cadrage, pour identifier les forces, les lacunes et les opportunités préexistantes;
- Plans d'affaires, pour garantir que les quatre programmes du CANBS sont ancrés au niveau régional, durables et soutenus par les pays membres et le CCA;
- Conception du curriculum et mentorat du corps professoral;
- Recrutement des participants d'un éventail de parties prenantes dans chaque région;
- Développement professionnel et développement de carrière programmes;
- Évaluations continues et systèmes de gestion adaptative assurer la qualité et le soutien continus du CANBS des pays membres.
Le CCL soutiendra le GIEC dans son invitation aux observateurs de la CCNUCC à augmenter le nombre et la diversité (genre, géographique, circonscription) des experts des pays en développement en augmentation qui peuvent maîtriser les lignes directrices du GIEC pour les actions climatiques nationales et les rapports au titre de l'Accord de Paris.
Le CCL soutiendra la CCNUCC en créant de solides cohortes d’examinateurs dans les pays en développement afin de s’assurer que les Parties peuvent satisfaire aux exigences du Cadre de transparence renforcée et que la représentation des examinateurs est diversifiée à l’échelle mondiale. Cela permettra de soutenir et d'élargir le travail effectué par la CCNUCC pour le soutien à l'action climatique et la formation à la transparence (CASTT).
Le CCL développera également des relations étroites et des protocoles d'accord avec les banques régionales de développement, les OIG, les ONG, les fondations et le secteur privé.